L’aspect le plus sensible en inhumation ou crémation

L’aspect le plus sensible réside dans l’absence de lieu de recueillement. En cas de conflit familial par exemple, une veuve peut très bien avoir dispersé ou fait inhumer les cendres de son époux sans avoir indiqué à sa belle famille le lieu de dispersion ou d’inhumation. Il en ressort des familles usées par un deuil compliqué, qui n’arrivent pas à se ressaisir car aucun recueillement n’est possible.

Du point de vu psychologique

Psychologiquement, affronter une crémation n’est donc pas un acte anodin. Que la décision relève du défunt ou de la famille, il faut envisager de s’entourer de personnes compétentes pour préparer et traverser cette épreuve d’une façon sereine.

Dans le cas d’une inhumation, à l’issue de la cérémonie avant l’arrivé devant la plaque funéraire le cercueil est transporté au cimetière puis déposé dans le caveau qui sera scellé. S’il n’existe pas déjà, un monument funéraire sera posé ultérieurement selon les dispositions de la famille.

Si le cimetière n’a pas octroyé de concession en caveau, il s’agira d’une concession dite « en pleine terre ». Le cercueil n’est pas déposé dans une fosse maçonnée mais à même la terre. Certaines municipalités imposent l’inhumation en caveau pour plusieurs raisons liées à la nature meuble du terrain sur lequel est implanté le cimetière.

D’autre valident la possibilité d’une inhumation en pleine terre mais à la condition qu’une semelle de béton soit posée. Le prix de la concession sera le même pour une pleine terre ou pour une concession avec fabrication de caveau. Il faut bien différencier le prix de la concession (qui est le prix facturé à la famille pour « occuper » le terrain durant x années ou de façon perpétuelle) du prix de la fabrication du caveau.